Résumé :
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Malgré les précautions d'usage, la formation des soignants a tendance à réduire le patient à son corps anatomique et hygiénique. Par ailleurs, on peut se demander quelle relation les jeunes soignants entretiennent avec leur propre corps. Pour beaucoup d'enseignants, enfin, tout se passe comme si le corps de l'élève-soignant devait lui aussi être réduit à une machine rentable et aseptisée - à l'image du stagiaire idéal : tonique, équilibré, et qui "présente bien". Mais qu'en est-il du corps expressif de l'élève-soignant, de son corps sexué (désirable et désirant), de ses émotions non verbales ?
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